Centralisation avec Proxmox et optimisation

20 juillet 2025

Centralisation avec Proxmox et optimisation

Avec le déploiement croissant de services auto‑hébergés, le besoin de centralisation et de monitoring plus efficace s’est rapidement fait sentir. J’ai donc décidé de regrouper mes infrastructures physiques et d’optimiser mes systèmes en migrant vers un hyperviseur.
Après comparaison, Proxmox s’est imposé comme le meilleur choix, à la fois sur le plan économique et fonctionnel.

Mise en place

Choix du matériel

Mon objectif était de remplacer deux Raspberry Pi sur chacun des 2 sites :

  • l’un dédié à Home Assistant,
  • l’autre hébergeant divers services via Docker.

Une partie de mes services tournait également sur un NAS Synology.
Après de nombreuses comparaisons — consommation énergétique, puissance (notamment pour de l’IA locale), fiabilité — j’ai opté pour deux mini‑PC :

  • un Beelink : équipé d’un processeur AMD performant, avec deux threads par cœur, ce qui me permettra d’allouer directement les cœurs physiques aux machines virtuelles pour de meilleures performances.
  • un Minix : son atout principal est un refroidissement passif, un vrai plus en termes d’efficacité énergétique et de silence de fonctionnement.
Un mini-pc Minix à refroidissement passif
Un mini-pc Minix à refroidissement passif

Architecture

Pour des raisons de sécurité, j’ai choisi de ne pas utiliser les conteneurs LXC (virtualisation légère intégrée à Proxmox), mais plutôt des machines virtuelles complètes.
Par exemple :

  • une VM dédiée à Home Assistant OS,
  • une VM Debian hébergeant Docker et ses services.

Ce choix me permet d’attribuer directement les cœurs physiques aux VM, offrant ainsi à chaque système invité une meilleure gestion des ressources et une isolation renforcée.

Monitoring et automatisation

Après la migration, la supervision de mes services est devenue plus simple, mais il me manquait encore une vision détaillée de l’activité Docker.
J’ai donc mis en place Portainer pour :

  • suivre la santé et l’usage de mes conteneurs,
  • faciliter le redéploiement de mes services.

Pour aller plus loin, j’ai automatisé le déploiement :

  • un fichier Docker Compose par service,
  • des scripts Bash pour les configurations plus complexes (par exemple, l’installation et la configuration de bases de données comme MongoDB).

Résultat : je peux désormais redéployer rapidement n’importe quelle application et garder un œil précis sur l’état de mon infrastructure.